Ma chère Mireille, oui, j'ai déjà posté un article et je réitère puisque vous me le suggérez..en transmettant celui-ci.. à propos duquel on peut toutefois se demander: Abdenour Bidar, vrai laïque ou taupe de l’islam?
74 % des Français jugent l’islam intolérant : «Les musulmans doivent entendre cet avertissement »
Le philosophe Abdennour Bidar, spécialiste de l'islam et de la laïcité, réagit au sondage réalisé par Ipsos pour Le Monde, le Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof) et la Fondation Jean-Jaurès sur les nouvelles fractures de la société française ; sondage qui livre des résultats sans appel sur la perception qu'ont les Français de l'islam. 74 % des personnes interrogées estiment en effet que l’islam est une religion « intolérante » et qu’il n’est pas compatible avec les valeurs de la société française. Chiffre plus radical encore, huit sondés sur dix jugent que la religion musulmane cherche « à imposer son mode de fonctionnement aux autres ». [...]
Par ailleurs, il apparait que cette vision négative est clairement réservée à l’islam [...] 72% des sondéss pensent en effet que la religion catholique est tolérante, tandis que 66% partagent cette opinion en ce qui concerne le judaïsme.
Que vous inspirent les résultats du sondage?
[...] Derrière ces réponses une inquiétude objective, qu'il ne faut pas ignorer. C'est un avertissement à l'islam; l'idée que l'islam a un problème avec lui-même et qu'il a du mal à se régénérer. Il est urgent que les musulmans s'interrogent de façon critique sur leur religion et sur leur communication. Qu'ils se demandent clairement : "Comment se fait-il que, même en faisant la part des choses, les gens soient aussi réactifs par rapport à ce qu'on est ?"
Les réflexes de défense vis-à-vis de ces appréhensions quasi-consensuelles sont complètement périmées. Si, face à ces nouveaux chiffres, les musulmans une fois de plus parlent de stigmatisation, et invitent à ne pas faire d'amalgame entre une certaine radicalité minoritaire et l'islam modéré, il s'agira une nouvelle fois d'une réaction de déni et d'auto-déresponsabilisation.
Sur quels ressorts pourraient travailler les musulmans?
Les principaux problèmes que l'islam a avec lui-même sont ceux de l'indiscutabilité de ses textes et de la place des femmes. On a le sentiment que cette réflexion est indéfiniment ajournée. Or cette incapacité à se remettre en question est dangereuse et coûteuse pour l'islam. Les responsables musulmans devraient inviter à une critique de la raison islamique.
Prenons l'exemple du voile : la doctrine du "c'est mon choix" me semble un peu courte comme interrogation critique de la part des musulmanes.[..] Le voile a un passif fort par rapport à la condition féminine. Et je suis persuadé que si les femmes menaient de véritables interrogations critiques, elles se rendraient compte que cela pose problème par rapport à leur propre tradition, par rapport au regard d'autrui, par rapport à la possibilité de nouer des contacts.
Ce phénomène de défiance face à l'islam a-t-il d'autres sources?
[...] On aurait dû avoir davantage de courage, notamment face à la doxa multiculturaliste, qui dit qu'il ne faut pas faire d'amalgame entre l'islam intégriste, minoritaire, et l'islam modéré. Mais, aujourd'hui, les gens se demandent où est "l'islam modéré", quand ils côtoient des musulmans qui sont dans une logique de revendications, qu'ils ressentent comme intransigeante.[..]
Or la gauche et la "droite républicaine" peuvent tout à fait être dans une position d'équilibre..[...] demander des comptes à l'islam par rapport à sa tradition, à la tradition républicaine et à lui imposer un certain nombre de limites.
Par ailleurs, face à la situation géopolitique, les musulmans vivent en quelque sorte une mondialisation subie. Néanmoins, on ne peut pas totalement déconnecter AQMI [Al-Qaida au Maghreb islamique] de l'islam. AQMI est une pathologie de l'islam. Les dignitaires musulmans devraient n'avoir de cesse de se désolidariser de ces groupes. Et, contrairement à ce que pense M. Moussaoui [le président du Conseil français du culte musulman a demandé que ne soit plus employé le terme "islamistes" dans le discours public pour désigner les "terroristes" qui se réclament de l'islam à travers le monde], il est ubuesque et faux de vouloir totalement déconnecter les revendications de ces gens-là de la religion musulmane.
Par ailleurs, il apparait que cette vision négative est clairement réservée à l’islam [...] 72% des sondéss pensent en effet que la religion catholique est tolérante, tandis que 66% partagent cette opinion en ce qui concerne le judaïsme.
Que vous inspirent les résultats du sondage?
[...] Derrière ces réponses une inquiétude objective, qu'il ne faut pas ignorer. C'est un avertissement à l'islam; l'idée que l'islam a un problème avec lui-même et qu'il a du mal à se régénérer. Il est urgent que les musulmans s'interrogent de façon critique sur leur religion et sur leur communication. Qu'ils se demandent clairement : "Comment se fait-il que, même en faisant la part des choses, les gens soient aussi réactifs par rapport à ce qu'on est ?"
Les réflexes de défense vis-à-vis de ces appréhensions quasi-consensuelles sont complètement périmées. Si, face à ces nouveaux chiffres, les musulmans une fois de plus parlent de stigmatisation, et invitent à ne pas faire d'amalgame entre une certaine radicalité minoritaire et l'islam modéré, il s'agira une nouvelle fois d'une réaction de déni et d'auto-déresponsabilisation.
Sur quels ressorts pourraient travailler les musulmans?
Les principaux problèmes que l'islam a avec lui-même sont ceux de l'indiscutabilité de ses textes et de la place des femmes. On a le sentiment que cette réflexion est indéfiniment ajournée. Or cette incapacité à se remettre en question est dangereuse et coûteuse pour l'islam. Les responsables musulmans devraient inviter à une critique de la raison islamique.
Prenons l'exemple du voile : la doctrine du "c'est mon choix" me semble un peu courte comme interrogation critique de la part des musulmanes.[..] Le voile a un passif fort par rapport à la condition féminine. Et je suis persuadé que si les femmes menaient de véritables interrogations critiques, elles se rendraient compte que cela pose problème par rapport à leur propre tradition, par rapport au regard d'autrui, par rapport à la possibilité de nouer des contacts.
Ce phénomène de défiance face à l'islam a-t-il d'autres sources?
[...] On aurait dû avoir davantage de courage, notamment face à la doxa multiculturaliste, qui dit qu'il ne faut pas faire d'amalgame entre l'islam intégriste, minoritaire, et l'islam modéré. Mais, aujourd'hui, les gens se demandent où est "l'islam modéré", quand ils côtoient des musulmans qui sont dans une logique de revendications, qu'ils ressentent comme intransigeante.[..]
Or la gauche et la "droite républicaine" peuvent tout à fait être dans une position d'équilibre..[...] demander des comptes à l'islam par rapport à sa tradition, à la tradition républicaine et à lui imposer un certain nombre de limites.
Par ailleurs, face à la situation géopolitique, les musulmans vivent en quelque sorte une mondialisation subie. Néanmoins, on ne peut pas totalement déconnecter AQMI [Al-Qaida au Maghreb islamique] de l'islam. AQMI est une pathologie de l'islam. Les dignitaires musulmans devraient n'avoir de cesse de se désolidariser de ces groupes. Et, contrairement à ce que pense M. Moussaoui [le président du Conseil français du culte musulman a demandé que ne soit plus employé le terme "islamistes" dans le discours public pour désigner les "terroristes" qui se réclament de l'islam à travers le monde], il est ubuesque et faux de vouloir totalement déconnecter les revendications de ces gens-là de la religion musulmane.
Ma chère Lisa vous comme moi savons que l'Islam modéré n'existe pas, c'est un leurre ! Il y a l'Islam, point ! Ceux qui se disent modérés, sont partagés entre la fidélité au Coran et la vie occidentale, libre, tolérante, moderne..... Je suis convaincue que nos connaissances musulmanes modérées si l'Islam s'imposait en France avec violence, n'auraient pas le courage de prendre position et résister. La terreur rend peureux, n'oublions pas ce que N Belkacem disait, je suis musulmane d'abord et franco-marocaine !..... Ces personnes d'origines maghrébines au pouvoir sont en totale contradiction avec leur "religion", oui je mets entre guillemets car c'est n'importe quoi sauf une religion. Ce qui est terrible, c'est que nous sommes entourés de personnes très avertis comme le père Boulad ou bien le père charles Clément Boniface Ozdemir puisqu'ils ont vécus en Orient, aucun de nos dirigeants, ou n'importe lequel de nos politicien les écoutent !..... Nous avons des personnes comme Malika Sorel et d'autres que je n'ai pas en tête qui tirent la sonnette d'alarme, mais là encore rien ! Les occidentaux ont commis une erreur majeure, c'est de vouloir à tout prix modifier la façon de penser et leur inculquer la démocratie et notre condition de vie pour lesquelles ils sont totalement incapables de s'adapter avec intelligence. Tout nous sépare. Au début de votre analyse vous vous demandez si Abdenour Bidar, vrai laïque ou taupe de l’islam? Je ne sais que dire, je ne l'ai pas lu, ni entendu, sauf ce que vous nous rapportez....Je sais qu'il est né en France à Clermont-Ferrand, est-il français d'abord ou musulman ? Là est la question.
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