Archives du blog

mercredi 1 octobre 2014

UN ARTISAN DE PAIX !




                            

                                                                       DOCTEUR FRANÇOIS GIRAUD
       
"Heureux les artisans de paix car ils seront appelés fils de Dieu"
           
                                     Gif colombe


Amis lecteurs et chers publics, cet homme que je vous présente, mon oncle et parrain,  fit partie de ma vie depuis ma naissance jusqu'au mercredi 17 septembre 2014, jour de son départ pour un monde de Paix et de Lumière. Il fut pour nous tous, sa famille,  un exemple de vie au même titre que ses parents. 

Il s'agit d'un ARTISAN DE PAIX  qui oeuvra tout au long de sa vie et je suis émue de pouvoir vous raconter son combat pacifiste.

                           

La vie du docteur François Giraud a été une succession de défis difficiles que l’on croyait irréalisables ou utopiques, mais qu’il a relevés. Il s’est ainsi forgé une devise :
                         « ce que l’on croit impossible est parfois la solution »
Né à Libourne en 1927, il passe ses premières années dans la propriété familiale de Pey Mouton. En 1939, le jeune François a douze ans quand il est chargé de prévenir son père, officier de réserve, de sa mobilisation.
A l’adolescence, à une époque où l’on n’avait pas accès aux antibiotiques, après trois ans de lutte, il survit  à une primo infection tuberculeuse. Ces deux évènements le marquent si profondément qu’ils vont conditionner le reste de sa vie. Après cette lourde maladie, il passe brillamment son bacho, finissant major en philosophie, puis intègre la faculté de médecine - une première dans la famille.
En 1955, le docteur François GIRAUD effectue son service militaire au Maroc durant les évènements de l’indépendance, où en tant que médecin, il soigne l’ensemble de la population, tout en  refusant de porter une arme.
En 1957, François GIRAUD s’installe comme médecin de campagne à Rouillac où il rencontre Colette. Elle sera tout au long de sa vie une épouse et une alliée précieuse.
Tout en continuant son activité de médecin généraliste, il obtient son CES de radiologie à Bordeaux. Il prend alors un poste d’attaché des hôpitaux à la Salpêtrière et s’installe à Paris, avec madame GIRAUD et leurs quatre enfants, le temps de créer un centre de radiologie à Angoulême.
Après deux ans de travaux et de lourds emprunts, le cabinet démarre. Ce que ses amis parisiens pensaient impossible, François l’a réalisé.
En 1972, il entre au Rotary qui lui offre la possibilité de fonder le prix de la paix avec l’Italie et le Portugal. Chaque participant rédige dans la langue du pays hôte, sa réflexion, sur un sujet ayant trait à l’entente mondiale. Voulant créer une propriété familiale à son tour,  il acquiert et fait restaurer le moulin de Voeuil  qui lui permettra d’accueillir à partir de 1978, les jeunes lauréats du prix de la paix.
Désirant étendre ce prix au-delà du rideau de fer, il dit à ses amis interloqués : « pour cela il faut que je parle à Mikhaïl Gorbatchev ». En 1987, Mikhaïl Gorbatchev  invite une délégation d’occidentaux au  grand amphithéâtre du Kremlin pour découvrir la Pérestroïka. le docteur François GIRAUD  y expose ses idées et lui propose l’ouverture de son prix en URSS, sans aucune censure. En 1988, les premiers jeunes lauréats soviétiques sont accueillis au Moulin.
                          « ce que l’on croit impossible est parfois la solution »
 En ces périodes de grands bouleversements, François GIRAUD choisit pour sujet de l’année 1989 : «  Le mur de la séparation ne monte pas jusqu’au ciel ». Au printemps, à la lecture de remarquables copies venant d’URSS, il dit à ses amis très sceptiques : « le mur de Berlin va tomber »  -------  octobre 1989  ----- 
Développant son prix dans une trentaine de pays, en 1993, il crée avec son épouse les universités pour la paix. Son engagement  pendant toutes ces années est remarqué. En 1997, à l’unanimité d’un jury international, il reçoit «  le prix mondial de l’éducation à la paix de l’Unesco ».
En 2000 à Beyrouth,  sollicité par les rotariens du Liban, sur fond d’explosions d’obus,  il est ovationné pour son discours en faveur de la Paix.  L’année dernière, à Imola en Italie, pour le  35ème anniversaire du Prix de la Paix, une centaine des 500 lauréats le retrouvent, partageant avec lui une grande émotion.
Tout au long de ces années, François GIRAUD écrit une dizaine de livres témoignant de ses réflexions,  ses échanges et ses actions. Il  laisse surtout  à ceux qui l’ont côtoyé, lauréats, amis et famille, l’exemple de son engagement et de sa détermination.
Avant d’être emporté par la maladie, il nous dit être fier de sa famille et que l’important ce sont les rapports humains.
Au-delà de ces actions pour la paix, en tant que parents et grands-parents, François et Colette GIRAUD, … indissociables…  nous ont transmis leurs  valeurs humanistes, notamment :
La générosité, la dignité, l’honnêteté, le respect, l’altruisme, l’intégrité et l’amour du prochain. (Texte de Jérôme et Nicolas, ses fils, aux obsèques)

                                    
Rotarien reconnu,  le Rotary International  lui a attribué en  2008 une distinction rare, le Prix Servir :
"Service Above Self Award"
Lors de sa remise de la Légion d'Honneur le 4 septembre 2010 où je fus présente, il fit un discours dont je vous fais part ces quelques lignes, et qui vous montreront l'importance de son entreprise internationale qui lui avait mérité le Prix de la Paix de L'UNESCO. 

Il est le successeur de tous les membres de notre famille qui furent décorés de cette illustre médaille depuis 1803 avec notre aïeul le Général Goris en tant que chevalier, puis officier en 1804, de Jean-Jacques Ducasse magistrat à Libourne et propriétaire du château Cheval Blanc ou naquit le père du Docteur GIRAUD, ses grands pères Horeau, Beylot fondateurs de la maison de vin à Libourne (33) Horeau-Beylot, le Colonel de Masfrand et enfin son père Paul GIRAUD lieutenant à la fin de la grande guerre. Puis des branches collatérales, Elie DECAZES ministre de Louis XVIII, des oncles et des cousins de la famille. Notre famille est composée de nombreux officiers qui ont eu toujours à cœur de défendre leurs valeurs et leur patrie, la FRANCE.

                                       

  Je vous relate ses enseignements dont il nous fit part lors de son discours, je le cite :
"- Se méfier de l'opinion dominante, voire de l'opinion générale,
- Projeter aussi loin que possible, dans le futur, les situations jugées avec application, et ensuite développer en soi : "La mémoire de l'avenir"
- Tenir compte du passé et du futur possible pour ne pas vivre au jour le jour, ce qui est beaucoup trop réducteur et très imprudent.
 - J'ai appris que l'irresponsabilité pouvait conduire une fois encore au désastre. Deux faits très importants m'ont frappé, les accords de Bruxelles en 1948......, et ceux de mai 1950 inspirés par Jean Monnet.
De tous les événements majeurs, j'ai vu se confirmer mon gout pour les grandes causes......                 
            LA PAIX DU MONDE EST ALORS DEVENUE MON OBJECTIF. 

L'idée s'impose alors de ficeler les continents de réseaux inextricables d'une pédagogie de culture de Paix, culture de paix fortifiée, enrichie par les jeunes eux-mêmes et diffusée par les plus brillants étudiants de la Planète avec un concours.......
Grâce à ce concours international en langue étrangère, LE PRIX DE LA PAIX ET DE L'ENTENTE MONDIALE EST NE !
Pour la première fois, dans l'histoire des nations, les éducations nationales de bien des pays, accordent aux autres un droit de regard profond sur elles mêmes. Pour la première fois, c'est pénétrer la conscience des autres et laisser autrui, se découvrir, se contrôler, se rapprocher, tout cela pour élever, dans les esprits de tous, les défenses de la paix.

Ce Prix a finalement produit de grands effets sur une période de 30 ans. Les échanges intellectuels inter-pays au sujet de la culture de Paix, et les réceptions des lauréats à l'étranger, se sont multipliés. La valeur d'exemple de ce Prix agira durablement." 

Voici les premiers pays concernés 
. de 1977 à 1987 : La France, l'Italie, le Portugal, l'Espagne, l'Allemagne, la Belgique, les USA.
. Dès 1990 : La Russie d'Europe et d'Asie, Géorgie du Caucase, Biélorussie, Lituanie, Tchéquie, Roumanie, Moldavie, Hongrie, Bulgarie, Pologne, Croatie, Canada, Liban, Maroc, Comores, Togo, République démocratique du Congo, Egypte, Vietnam, la Grande-Bretagne.

Le docteur Giraud dira : " Chaque entrée du Prix de la Paix dans chacun de ces pays a une histoire différente. 
Tous mes jours professionnels de radiologue se passaient à découvrir les lésions profondes des corps ou à suivre de nombreux congrès, caméra en main, pour en tirer durablement le maximum d'enseignements.
Tous mes loisirs étaient consacrés à visiter les profondeurs de l'humanité et à tisser mes réseaux sur la planète.

En 1993, je cessais mes activités professionnelles et je créais aussitôt les prestigieuses Universités Internationales d'été pour la paix. C'est encore des années de travail acharné, mais remplies de la joie immense de constater que mes folles entreprises se justifient et deviennent une merveilleuse réalité.
                                        
                            "L'IMPOSSIBLE EST PARFOIS LA SOLUTION"

Je montrais au monde que le chemin de la culture de Paix était praticable pour tous. Je montrais que les consciences n'étaient pas idéologiquement "robotisables" et qu'elles pouvaient s'élargir, s'approfondir, s'humaniser, s'harmoniser. 
Cette expérience a fait réellement avancer la Paix et a marqué une importante étape. Une génération de ce principe de pédagogie de Paix entre les pays se met doucement en place sous des formes diverses.

Le docteur Giraud  exprime le regret de ne pas avoir pu faire beaucoup plus et ne pas avoir été compris par Stélio Farangis qui dirigeait la Francophonie, que cette Université Internationale d’Été pour la Paix faisait aussi briller et progresser la langue française dans le monde au titre de cette grande cause.
Toutefois, il ajoute qu'il a eu plus de chance que Socrate qui faisait rimer Jeunesse et sagesse, en opposition avec les autorités d'Athènes qui l'accusaient de corrompre les jeunes athéniens...... 
Il citera Sénèque : "Ne pas empêcher un crime, alors qu'on le pourrait ! C'est s'en rendre complice"

Il dira également que deux croyances majeures l'ont soutenues d'une façon déterminante, sa spiritualité et une foi de Chrétien, qu'il y puisa son énergie et une confiance inaltérable. Trois évangiles le marquèrent indiquant depuis plus de 2000 ans, le chemin fraternel, économique et social :
- L'Evangile des "Talents", pour le développement économique
- Celui de l'ouvrier de la 11ème heure, pour la justice sociale
- Celui du bon Samaritain, pour la compassion et la solidarité

Il ajoutera, "Je conserve, malgré tout, et bien l'horreur voire l'horreur, de l'horreur, puissent toujours apparaître, je garde une foi inébranlable en l'homme.
Dans toutes les civilisations, même les plus anciennes ou les plus primitives, en apparence, on trouve des êtres humains de grandes qualités, des artistes, des saints, des sages, des savants, savants qui découvrent des parcelles de mécanismes nichés dans la nature et dans l'univers.
On trouve aussi de bons guides, des penseurs, des mystiques, des philosophes, des écrivains puissants et visionnaires ou tout simplement sincères, mais encore et en foule, on trouve des humbles , des sans grades qui affrontent courageusement les aléas de leur vie.

En conclusion le Docteur François GIRAUD dira :  Qu'il essaya dans le monde patiemment, à sa façon, depuis ses bases françaises, avec notre culture, avec notre capacité créatrice et avec notre langue, de porter à tous ces hommes, et à toutes ces femmes, son respect amical, voir sa compassion, il tenta durablement de leur faire partager sa foi dans l'humanité, mais aussi son espérance pour le triomphe de la Paix, sans violence, non pas dans les ténèbres de la férocité, mais sous le soleil resplendissant de l'amour !" 

                                             

Le docteur François GIRAUD a écrit plusieurs ouvrages dont je vous communique les titres : 


Prix de la Paix                                                      1986
Histoire d'Espoir                                                 1995 et 2006
Chemins de Lumière et de Concorde               2002
Fatima la révoltée                                              2003 et 2009
La Revanche de Fatima                                    2008
l'étonnant destin de l'écolier de Jazennes      2005
les secrets de l'aïeul                                           2008
Lucie à la recherche des temps heureux       2010  ( 3 tomes)
paysage de sagesse                                           2012
Un long Défi                                                        2013  aux éditions PIT (Pax In Terris)


                        




                                
                         
                                            Lors du salon du livre de Genève en 2012
                       
                                 

Je joins cet article élogieux de la Charente Libre :

                        

                                                   


                                                 

         
  
Prochainement son épouse madame François GIRAUD sera présente au salon du livre d'Angoulème afin de présenter ses ouvrages.       
Ils étaient indissociables, Colette Giraud fut d'une aide précieuse dans toutes les entreprises de son époux.

                                                                       
                                                Monsieur le docteur et Madame François GIRAUD

                                          Son oeuvre perdurera à travers sa famille et ses amis !


                           "Amour, Paix/Tolérance" - Colombe sur un coeur...            

                                          

                                                                        

mardi 30 septembre 2014

La Rose et le Lys: LES APPARITIONS MARIALES EN FRANCE

La Rose et le Lys: LES APPARITIONS MARIALES EN FRANCE

                                       
                                                                                             LYON
                                                             
Après l'Ile Bouchard, nous nous dirigeons vers Lyon et remontons un peu dans le temps ! En effet, je découvre que notre Sainte Mère est apparue dans cette métropole située comme vous le savez tous, en Rhône Alpes.


Marie-Louise Coste naît à Lyon-Vaise en 1861.

Elle souffre très tôt d’une arthrite cervicale qui l’oblige à porter un corset ; aussi fait-elle de nombreux séjours à l’Hôpital de la Croix-Rousse entre 1879 et 1882.

Elle travaille comme lingère dans une famille de canuts, rue Claude-Joseph Bonnet, où elle loge sous les toits, une soupente.

En 1882 au cours de son quatrième séjour en hôpital, la nuit du 6 novembre 1882, elle voit la Vierge.

Elle laisse un récit de ses 19 apparitions de la Vierge, qui ont lieu par la suite jusqu’au 22 septembre 1883 dans son logement rue Bonnet, dans sa famille rue saint-Cyr à Vaise, chez l’un de ses employeurs rue de la Duchère, au couvent des Sœurs du Sacré-Cœur de Grandris où elle séjourne…

Je vis une grande LUMIÈRE autour de mon lit, mais si brillante qu'aucune clarté ne lui ressemble tant belle soit-elle…
Je vis une ombre se DRESSER auprès de moi…
Cette ombre s'approcha de moi et me dit : J'ai pris la forme sous laquelle tu aimes le mieux à m'invoquer et comme par un mouvement de je ne sais quoi je lui dis : c'est Notre Dame de Fourvière ; elle me dit : oui…
Et elle me dit : tu souffres beaucoup et bien je viens te consoler…
Elle portait l'enfant Jésus, dont je ne voyais la figure que de profil... Dans la main gauche, il tenait une grosse boule brillante… ; cette boule était surmontée d'une croix marron qui était entamée en plusieurs endroits, comme avec un couteau. Dans sa main droite, la Sainte Vierge tenait une couronne blanche…

Début janvier 1883 les médecins constatent sa guérison.

Une partie du clergé l’accompagne et la conseille, comme le très populaire curé de la paroisse Saint-Augustin.

Des pèlerins viennent de plusieurs pays visiter son logement. Des guérisons se produisent.

Mgr Caverot demande une enquête discrète qui conclut qu’il faut fermer le lieu de pèlerinage, et confie à un missionnaire des Chartreux la « direction spirituelle » de la « voyante de la soupente ».

En 1890 Anne-Marie Coste part faire une RETRAITE durant laquelle sa chambre est murée une cinquantaine d’année et ensuite elle entre chez les Sœurs de Saint-Joseph à Saint-Priest-en-Jarez : elle prend le nom de sœur Marie de l’Eucharistie. Elle partage alors la vie ordinaire des autres religieuses.

Elle y décède en 1924.


Le message reçu s’articule autour de phrases qu’elle a transcrites :

-      Je me suis choisi un lieu où de préférence je répandrai mieux mes grâces (allusion à l’autre lieu où s’achève alors la construction de l’actuelle basilique de Fourvière)                  Accueil
-      Il y aura bientôt de grandes inondations mais, une fois encore je préserverai Lyon, cette ville que j'aime, du courroux de mon Fils. Ce sera la dernière fois si on ne se convertit pas, et je serai forcée de laisser aller le bras de mon Fils (allusion aux inondations qui avaient déjà empêché l’inauguration de la statue dorée de Fourvière le 8 septembre 1852).

-      Je suis une Mère abandonnée ! Médaille de la Mère abandonnée, priez pour nousLa cause de mon chagrin, c'est l'ingratitude de mon peuple. J'ai bien de la peine à retenir le bras de mon Fils... II faut que mon peuple se convertisse, qu'il fasse des pénitences et qu'il prie avec plus de ferveur. Vous ferez faire des neuvaines dans toutes les paroisses, dans toutes les communautés, en récitant neuf Pater, neuf Ave Maria avec neuf fois les invocations : Mère abandonnée, priez pour nous. Mère affligée par des cœurs ingrats, priez pour nous (allusion à la situation dans laquelle se trouve l’Eglise catholique en France).

-      Je veux que tu fasses aimer la Mère abandonnée et que l'on m'honore d'un culte particulier sous ce titre.

-      Anne-Marie tu veux savoir ce qu'est cette croix brisée, c'est une figure de l'Eucharistie et des temps. Voilà le mal que les méchants lui font en renversant les croix. Ceux qui les font renverser lui font aussi beaucoup de mal. En réparation de ces grands outrages tu ajouteras à tes prières : Divin Sauveur pendant que les méchants vous outragent dans votre sacrement et qu'ils brisent vos croix, faites la croître en mon cœur et ne permettez pas que le démon l'arrache jamais (allusion à la destruction d’une croix située Place de la Croix-Rousse ou à la disparition des croix dans les écoles).

-      Tu iras chez les sœurs de Saint Joseph ; (ton nom sera) Anne-Marie de l'Eucharistie ou Anne-Marie de la croix brisée.

-      Vous ferez frapper des images semblables (à la vision). Je veux que tous mes fidèles serviteurs portent la médaille, elle sera leur protection. Accueil

Cette médaille représente donc Notre Dame de Fourvière portant une couronne d'étoiles avec l'Enfant Jésus tenant dans sa main un globe surmonté d'une croix entaillée à trois endroits, et le message : Je suis la Mère abandonnée. Mère abandonnée, priez pour nous...

                                



En 1884, dans sa chambre de bonne de la rue d'Egypte (actuelle rue Charles Dullin à Lyon), Marie-Louise Nerbollier (1859-1908) voit la Vierge qui lui demande d'aller visiter la soupente d’Anne-Marie Coste ; elle en poursuit dès lors  la mission ; elle a d’autres visions, porte les stigmates du Christ, diffuse des messages pour le salut de la France ; une médaille est gravée avec l'invocation : Mère délaissée, Priez pour nous. Un culte se développe autour d’elle qui ne reçoit pas le soutien du clergé. Elle est envoyée servir dans une famille de Diémoz (Isère) où elle décède en 1908.