Alors il entama sa marche triomphale,
Il mentait tant et tant, qu'à une heure vespérale,
D'un mois de mai maudit, la France choisit le mou.
Il promit le changement et la justice partout,
Le retour à Paris à bord de jets privés,
La Bastille envahie de drapeaux étrangers,
Les artistes généreux avec l'argent public,
Lançaient le quinquennat du petit boulimique.
Et celui qui voulait rassembler le pays,
Méprisa le vaincu et la France avec lui,
Soignant son premier geste au sommet du perron,
Présenta son séant en lui tournant les talons.
Les choses étaient lancées et l'euphorie passée,
Hollande découvrit les ficelles du métier,
La crise que jusqu'alors il ne voulait pas voir,
Nourrissait ses jours et nuits jusque dans ses cauchemars.
Le monde a bien bougé depuis quatre vingt un
Mais cette gauche momifiée ne veut pas changer d'ère,
Il reste une unique chose quelle sait faire très bien,
C'est détruire les emplois et semer la misère.
En dix tous petits mois, en moins d'un an seulement,
Ils auront réussi avec un grand talent,
A reléguer la France dans le camp des perdants,
Tout en scandant encore « le changement c'est maintenant ».
Mais sur ce point au moins ils n'auront pas menti,
Le changement est criant depuis ce jour maudit,
Où le peuple berné, a porté au pouvoir,
Le chef le plus mauvais de notre longue histoire.
Lui Président voulait rompre avec le passé,
Prendre de la hauteur, montrer sa dignité
Et se vautra très vite dans la médiocrité,
Montrant qu'il avait feint son souci d'unité.
Lui Président voulait incarner le pouvoir,
De sa normalité avait fait un devoir,
La France découvrit que ce très grand flemmard,
Ne gouvernait même pas dans son propre plumard.
Lui Président voulait rompre avec ces années,
Où la France était forte, écoutée des alliés,
Il réussit l'exploit d'un revers de la main,
De fâcher notre France avec son voisin germain.
Lui Président voulait être proche des gens,
Se faire aimer aussi des petits et des grands,
Mais sa légèreté aux affaires de l'Etat,
Dans l'abîme sondagière pour longtemps le plongea.
Lui Président voulait conduire de grands débats,
Mais le mariage pour tous que la France ne veut pas,
Devra passer quand même et si le peuple gronde,
C'est qu'il est vérolé par des idées immondes.
La machine est en panne, l'économie en crise,
La croissance un souvenir, ils n'ont plus la maîtrise,
Et si en mai dernier, les Français ont choisi,
Ceux qui vont nous ruiner, c'est qu'ils avaient menti.
Alors ne laissons pas ces vendeurs de misère,
Détruire plus encore le pays des Lumières,
Faisons jaillir la flamme, rallumons cette braise,
Renvoyons au plus vite, Pépère dans sa Corrèze.
Bravo, formidablement bien tourné et bien envoyé...
RépondreSupprimer"L'hommage" est parfait ma chère Lys, j'aime bien aussi la photo avec un bide conséquent..
RépondreSupprimerUn commentateur de l'émission "Ça se dispute" sur i-TELE le 11 Avril 2014 où Zemmour s'oppose à Domenach note "Nul ne sait comment ça va se terminer pour la France mais il était évident dès le départ qu’Hollande ne profiterait jamais d’une reprise économique soutenue, seule capable de dissimuler les dissensions à gauche.Le PS va finir en lambeaux conformément à ce que Zemmour disait il y a quelques années alors qu’après l’élection de Hollande, Domenach goguennard, lui rappelait ses propos. Domenach s’est réjoui trop vite, un fin connaisseur de la politique et de l’histoire, Zemmour avait évidemment raison.."
RépondreSupprimerUn autre message intéressant sur Bd Voltaire à propos de la même émission:
RépondreSupprimer"J’ai eu le plaisir d’assister à un grand moment de télévision, le vendredi 11 avril 2014. Mémorable. En effet, au terme d’une diatribe enflammée, Éric Zemmour l’a enfin dit : le « Grand Remplacement » est une réalité ! C’est une première, le concept de Renaud Camus a été repris sur un grand média, i>Télé, dans l’émission « Ca se dispute ». Même Nicolas Domenach n’a pas eu le temps de relever, il était sonné.
Alain Finkielkraut passait alors sur le banc des accusés: avait-il été, ou non, trop loin en affirmant que certains Français votent Front national car ils estiment que leur civilisation disparaît, que nos charcuteries traditionnelles sont remplacées par des boucheries halal, ou qu’il n’y a plus d’autochtones dans certaines villes de la banlieue parisienne ? Fantasmes, selon Nicolas Domenach, ou effet secondaire d’autres crises sociales, économiques…
Éric Zemmour ne s’est, lui, pas abrité sous le paravent du politiquement correct; il a même tout emporté sur son passage. Oui, la France subit de multiples crises, elle est touchée dans l’essence de sa civilisation, son système éducatif n’est pas bien noté, une profonde récession économique la frappe de plein fouet… Mais ça n’est pas tout, elle est aussi en pleine crise identitaire et, selon la formule consacrée par Renaud Camus, elle vit un remplacement de sa population. Il fallait oser le dire sur une antenne nationale, ça n’est pas anodin, et nous devons pleinement reconnaître le courage d’Éric Zemmour. Il a ouvert une route auprès du grand public, lequel pourra désormais mettre des mots sur ses maux.
Une réaction de Nicolas Domenach montre d’ailleurs que la gauche, elle aussi, commence à être désarçonnée. Il a répondu, d’une façon qui a pu paraître anodine (mais ne l’est pas), que la France connaissait des « crises psychologiques ». C’est-à-dire, en novlangue politiquement correcte, une crise identitaire. Lui aussi a admis, en creux, que nous sommes face à une situation dramatique, dont les enjeux ont une portée historique.
Surtout, cette irruption du réel à une heure de grande écoute fait figure d’électrochoc salvateur et prouve que ceux qui n’ont eu de cesse d’annoncer le phénomène du « Grand Remplacement » ne sont pas des « Cassandre », mais tout au contraire des lucides, des non-racistes véritables. Quand les socialistes ont, eux, inventé SOS Racisme pour culpabiliser les Français et la droite.
Ouf ! décidément monsieur Zemmour est un homme avec les pieds sur terre, et un franc parler revigorant. River son clou à Nicolas Domenach est un exercice difficile qu'il faut applaudir.
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