Aujourd'hui je vous guide vers un autre lieu des apparitions de notre Douce et Aimante Mère Céleste nullement connu pas la plupart d'entre nous et pourtant à Alan en Haute-Garonne elle rendit visite.
Notre-Dame-de-Saint-Bernard est un modeste mais très touchant sanctuaire à trois kilomètres d’Aurignac dans les très beaux coteaux du Comminges. Depuis les apparitions de la Vierge Marie à une jeune bergère de douze ans, à la fin du XVIIe siècle, une tradition de guérison et de pèlerinage s’y maintient.
En mai 1682, trois jeunes garçons et trois jeunes filles, Madeleine SERRE, Jeanne TEULE et Marie BONNEMAISON gardent leurs troupeaux de vaches au lieu-dit « Lareu », sur la commune d’ALAN, tout près du village de MONTOULIEU.
Tout à coup, Madeleine SERRE sent son pied s'enfoncer dans le vide. Elle tombe le visage en avant et se relève à genoux... son visage se fige dans la stupéfaction !
Devant Madeleine, une lueur blanchâtre, de forme et de taille humaine vient de prendre réalité, repasse et disparaît... après lui avoir dit : « Relève-toi ma fille, tu n'as aucun mal, je suis la Vierge Marie ».
Les petits bergers rentrent au village et racontent l’extraordinaire évènement dont ils ont été les témoins.
Le soir même plusieurs hommes de MONTOULIEU montent à « Lareu », nettoient la fontaine, disposent des pierres afin de former un petit bassinet et boivent de cette eau.
Le phénomène s'étant répandu rapidement, dès le lendemain, de nombreuses personnes d'ALAN, de MONTOULIEU, d'AURIGNAC, de BENQUE… et d’ailleurs, se dirigent alors vers « Lareu ».
Il en est de même les jours suivants durant lesquels des malades et des infirmes viennent nombreux.
Ils burent de l'eau de la source et furent déclarés guéris ou soulagés.
Les « miracles » étant connus dans la région et même au-delà, les pèlerinages se font de plus en plus nombreux.
Le soir même plusieurs hommes de MONTOULIEU montent à « Lareu », nettoient la fontaine, disposent des pierres afin de former un petit bassinet et boivent de cette eau.
Le phénomène s'étant répandu rapidement, dès le lendemain, de nombreuses personnes d'ALAN, de MONTOULIEU, d'AURIGNAC, de BENQUE… et d’ailleurs, se dirigent alors vers « Lareu ».
Il en est de même les jours suivants durant lesquels des malades et des infirmes viennent nombreux.
Ils burent de l'eau de la source et furent déclarés guéris ou soulagés.
Les « miracles » étant connus dans la région et même au-delà, les pèlerinages se font de plus en plus nombreux.
Parmi les pèlerins, un jeune homme de 20 ans Pierre CATHIENY dit LATOUR. Il a cru de toute son âme au récit des apparitions et a passé une nuit en prière au pied de la croix qu'avaient dressée les gens de MONTOULIEU sur les lieux de la première apparition.
Avant de revenir bien années plus tard, le temps s'écoule avant que la chapelle soit enfin érigée grace à Pierre devenu en religion frère Dosithé, trappiste au Perche, diocèse de SEEZ (ORNE), et qui avait déjà séjourné à « Lareu » continue à ressentir au fond de lui une impulsion puissante: il se doit de construire la chapelle demandée par Marie !
Après bien des déconvenues, Pierre finit par obtenir satisfaction grace à l'évêque Louis de RECHIGNEVOISIN de GURON. Pierre CATHIENY se met immédiatement au travail. Il dessine les plans et les fondations sont creusées aussitôt. Quantité de gens viennent extraire la pierre dans une carrière toute proche. Les gentilshommes donnent des aumônes. Pierre CATHIENY dessine un trèfle à 3 feuilles : 1 sanctuaire et 2 chapelles latérales de mêmes proportions et une tige un peu plus longue qui est la nef.
Celle-ci est coupée aux deux tiers de sa longueur par un mur, de sorte que le dernier tiers sert de porche et d'abri.
De nombreuses mains ayant participé aux travaux, la construction de la Chapelle ne dure que 10 mois, ce qui tient du « miracle » !
Bonjour Joli Lys, que ces récits sont beaux et comme notre Sainte Mère est présente et attentive...
RépondreSupprimerÀ Cologne, la ville sainte,
RépondreSupprimerLa cathédrale au front serein
Reflète sa gothique enceinte
Aux flots majestueux du Rhin.
Dans le temple on garde une image,
Sur cuir doré; -- j'ai vu toujours
Rayonner ce charmant visage.
Dans le désert où vont mes jours.
Entre des fleurs, parmi des anges,
C'est Notre-Dame; -- trait pour trait,
Bouche, regard charmes étranges,
De ma belle c'est le portrait.
HENRICH HEINE.
Pour notre Mère et pour vous mon amie
Bonjour très chère Chantal, merci pour ce délicieux hommage à notre chère Mère Céleste... Mon affection pour notre Mère est sans limite, une confidence, je ne quitte jamais mon chapelet qui est toujours sur moi. Heureusement,qu'elle m'accompagne dans mes aléas, sans elle je ne suis pas sûre que je pourrais affronter mes obstacles.
SupprimerJe suis heureuse de pouvoir faire connaître tous ces lieux d'apparitions dont certains m'étaient totalement inconnus, sauf Lourdes bien sur, La Salette, La rue du Bac pour la France !
Nous nous retrouvons aux pieds de la Sainte Vierge mes amies!
SupprimerC'est bien intéressant en effet de découvrir toutes ces apparitions peu connues.. Je vois que Notre Dame de St Bernard fait toujours l’objet de la dévotion d’un grand nombre de visiteurs chaque jour et spécialement en fin de semaine où de nombreux mariages y sont célébrés.. Et sans vous nous n'en serions pas informées, chère Lys, merci à vous et à Chantal pour le joli poème..
Amitiés
Confidences pour confidences mon époux à toujours autour du cou sa médaille de baptême, la Vierge Marie, et je porte la croix que ma mère m'a confiée pour mes 25 ans... et dans mon sac se trouve une médaille miraculeuse et le chapelet de mon frère décédé.
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