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dimanche 8 juin 2014

Auriez vous envie de le posséder ?

                                             
                     Portrait of Abraham Roentgen aged 61 by Johannes Juncker, 1772. Roentgen-Museum Neuwied, Inv. No. 3523 Portrait of David Roentgen aged about 45, about 1785-90. Roentgen-Museum Neuwied, Inv. No. 3525                                                                                 Abraham et David Roentgen                        



Ce que je vous fais part, intéressera surement ceux qui sont friands de beaux meubles anciens que ni vous ni moi posséderons. Une des plus belles réalisation des meubles européen, est ce cabinet fabriqué par Abraham et David Roentgen à la fin du 18ème siècle. Cette table possède de nombreuses fonctions cachées et tiroirs secrets sur simple pression d'un bouton.






C'est une curiosité et une merveille d' ingénierie. Ce cabinet fut détenu par le roi Frédéric-Guillaume II à Berlin, c'est une pièce unique et remarquable par sa riche décoration et sa complexité mécanique.

Abraham Rœntgen (1711-1793) est un ébéniste réputé qui a son atelier à Neuwie, une ville sur le Rhin, non loin de Coblence. Son fils David Roentgen (né en 1743 à Herrnhag (en), mort en 1807) est un ébéniste allemand, qui a travaillé pour la cour de France.

David Roentgen débute probablement à l'atelier de son père et voyage beaucoup. Il se rend ainsi en Russie, en Hollande, en Autriche et en France. En 1769, il reprend la direction de l'atelier paternel, peu après avoir organisé à Hambourg une grande vente aux enchères de meubles qu'il a fabriqués avec son père.

Après une première visite en 1774, ce virtuose de la marqueterie retourne à Paris en mars 1779 avec plusieurs meubles de sa fabrication et en compagnie de l'horloger Peter Kinzing. La Reine Marie-Antoinette et le comte d'Artois, frère du Roi (futur Charles X), lui achètent des meubles.
Ses confrères parisiens, jaloux, l'obligent à rejoindre la jurande des Menuisiers-Ébénistes. Il est reçu maître en 1780 bien que contrairement aux nombreux ébénistes allemands installés à Paris, il n'y aura lui jamais d'atelier. S'il tente d'obtenir le privilège de vendre ses meubles auprès des membres de la cour sans être assujetti à la corporation des ébénistes, sa demande est rejetée et il est contraint de soumettre ses productions à la jurande qui pourra apposer son sigle aux côtés de sa signature. Étrangement, un seul meuble est aujourd'hui porteur de son estampille à chaud, un grand nombre est signé à l'encre et le sigle de la jurande est toujours absent, ce qui démontre un contrôle relatif de la corporation des ébénistes. Certaines signatures sont marquetées ou réduites au sigle R4 : r pour Roentgen et le 4 pour désigner la quatrième lettre de l'alphabet et désigner son initiale de prénom.
Il a fourni au roi Louis XVI, le meuble le plus cher jamais commandé. Ce « cabinet du Roi », tout à la fois commode, boite à musique et pendule, il fut dépecé au XIXème siècle et transformé en petits meubles plus facilement négociables.

Je remercie wikipédia et certains sites qui m'ont permis de réaliser cette page.

                                                         



2 commentaires:

  1. Bonjour amie,

    Merci pour cette merveille, non seulement ce meuble était magnifique mais l’ingéniosité de son concepteur remarquable, je suis admirative au delà du raisonnable du travail de nos ancêtres, et regrette que nos "artistes" d'aujourd'hui manquent parfois de leur talents.

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    1. Ma chère Chantal je suis d'accord avec vous, ce que nous possédons aujourd'hui n'est pas comparable. Hier j'en parlais avec un membre de ma famille, même les architectes ne seraient pas en mesure de construire des monuments telles que nos cathédrales ou nos châteaux qui au fils des siècles ont résisté au temps alors que les édifices d'aujourd'hui sont des châteaux de cartes.

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