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samedi 18 avril 2015

UN PRESIDENT NORMAL



                               

LA FABLE DU JOUR SUR L'HABITANT NORMAL DE L’ÉLYSÉE
                                                                                                                                                                  
                                                          
                                                         
Il était une fois un Prince en son château
Arrivé par hasard, peut-être un peu tôt
Cet homme aimait les femmes et les aimait beaucoup,
Lesquelles, nombreuses, appréciaient ses bisous.

Cet homme le aima, d'abord successivement
Mais il voulu ensuite aimer en même temps.
On vit ainsi le Prince délaisser au château
Sa première concubine, ce qui n'est pas très beau.

En grand amateur, comme le Prince en veut plus
C'est donc une maîtresse qu'il met dans son Airbus.
Enfin presque, puisqu'en fait, ce très grand séducteur
Visite sa maîtresse... au guidon d'un scooter.

La journée terminée, le voilà chaque soir

Partant sur son deux roues, rejoindre son perchoir
Où l'attend sa danseuse, son aimée comédienne
Qui lui joue tous les soirs "La belle corrézienne".

La concubine l'apprit, et lui en fit reproche
Mais il n'en avait cure : c'était fini Valoche !
Malheureusement pour lui, rien n'est jamais secret
Et le bruit s'échappa en dehors du Palais.

Il y eut des marauds, sérieusement informés

Qui allèrent jusqu'à suivre le Prince enflammé.
Le peuple comme toujours, à la fin, sut l'affaire
Difficile à ce stade de faire machine arrière.

Fallait-il essayer de garder le secret ?

Mais pour un Prince, c'est sûr, même s'il est discret.
Pas de secret qui tienne : tout se sait, tout se voit
Surtout quand Prince et gardes se déplacent en convoi.

Cette maîtresse-là, publiquement dévoilée,
fit de la concubine, une femme délaissée.
Laquelle ne pouvait, même la mort dans l'âme,
que reconnaître la chose : son prince est polygame !

Que faut-il retenir de cette fable "normale" ?
Qu'un Prince même élu est avant tout un mâle,
Volant de femme en femme, sans jamais épouser,
Car le mariage, pour lui, n'est jamais imposé.

Faut-il donc pardonner au Prince noctambule

ou plutôt l'inviter à repartir à  Tulle ?
La question, en effet, pourrait être posée
Pour que règne le calme Faubourg Saint Honoré.

Valérie, Ségolène, Anne et maintenant Julie :

Vous êtes pour le Prince le plus grand stimuli.
Mais gourmand de femmes, de gâteaux ou volailles
Il n'en est pas moins Prince : on l'attend au travail...

                                                          
                           Je suis  aussi "normal " que  mes  prédécesseurs .


                                                                        
                                                          


4 commentaires:

  1. Magnifique, tout mes compliments à l'auteur de cette fable il faut qu'elle reçoive le succès qu'elle mérite et que sont auteur en soit glorifié.

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    1. Bonjour mon amie Monique et merci de passer sur cette page et pour votre amical message sur votre si jolie allée ! Je passe ici et là tout en m'occupant de mes affaires..... Notre situation nationale est sans commentaire, et pourtant ça gronde sous cape, ils le savent en haut lieu mais qu'importe pour eux, une catégorie de la population est quantité négligeable. La place est bonne, ils profitent allegrement des avantages auxquels ils ont droit. Comme je l'ai écrit sur le Fig mais refusé bien entendu, le pouvoir, l'argent et l’orgueil sont leurs valeurs !

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  2. Entièrement d'accord avec vous, seulement si ces inutiles ont quelques droits ils ont également des devoirs et cela fait bien trop longtemps qu'ils l'on oublié et dans ces conditions leurs droits doivent leur être enlevés.

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    1. Mais Monique des devoirs oui, bien entendu, mais pour eux, non, soit ils sont inconscients, soit carrément crétins, ou pire ils s'en moquent pour être polie ! Je crois, pour que la France repars sur de nouvelles bases, il faudrait remettre tout à plat dans tous les domaines, ce serait un travail titanesque avec une participation intelligente de la population, une participation responsable, une participation dont la population aurait son mot à dire et pris en considération. Pas comme ces beaux parleurs qui sont davantage des girouettes que des constructeurs d'un pays sain et heureux. La France devrait être gérée comme on gère son foyer. Celui qui aura le courage d'agir ainsi, n'est probablement pas né, s'il existe qu'il se fasse connaître rapidement car nous allons droit dans le mur en toutes choses.

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