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mardi 19 janvier 2016

PROFANATION DU SACRE- CŒUR

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                                   Basilique de Montmartre
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Dans la nuit du lundi 17 au mardi 18 mars, le Sacré-Cœur de Montmartre a été saccagé. Le PCD a fermement condamné cet acte et rappelé que ces événements, par leur régularité et leur violence, mettent en péril la cohésion nationale et menacent les catholiques en France.
S’attaquer au Sacré Cœur de Montmartre, c’est s’attaquer à la France



Tag « A bas Dieu » sur le Sacré-Coeur de la basilique de la basilique de Montmartre, 19 mars 2014.

« S’attaquer à la Basilique de Montmartre, c’est s’attaquer à la France.
Erigée à l’issue de la guerre de 1870, plus que toute autre église, cette basilique incarne l’unité de notre nation.
Ces profanations et autres attaques contre l’Eglise Catholique se multiplient dans un silence de plomb de nos institutions et de nos dirigeants. Prenons garde à ne pas sous-estimer ces évènements qui de par leur régularité et leur violence mettent en péril la cohésion nationale et menacent la communauté chrétienne de France. J’attends la condamnation la plus ferme des autorités françaises et adresse toute ma solidarité à l’égard de la communauté chrétienne de Montmartre et de l’ensemble des parisiens. »

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jeudi 14 janvier 2016

UNE MISE DE BONNE HUMEUR

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J'ai postulé pour travailler dans un pressing et ils m'ont dit de repasser demain. Je ne sais pas comment le prendre.
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Mieux vaut être une vraie croyante qu'une fausse septique.
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Il est impossible de faire 1 000 pompes par jour... sauf si vous êtes un enfant chinois dans une usine Nike.
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Une lesbienne qui n'a pas de seins, c'est une homo plate ?
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Jésus-Christ est un exemple pour tous : même en mauvaise posture, il n'a jamais baissé les bras.
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Le problème au moyen orient, c'est qu'ils ont mis la charia avant l'hébreu
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J'ai l'intention de vivre éternellement, pour le moment, tout se passe comme prévu.
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Je me demande si à moyen terme, le changement climatique finira par avoir des conséquences irréversibles sur les pizzas 4 saisons.
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Comme dirait Dracula, j'irais bien boire un cou.
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Quand un crocodile voit une femelle, il l'accoste.
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Dieu a créé l'homme dix minutes avant la femme pour qu'il ait le temps d'en placer une.
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Que celui qui n'a jamais bu me jette la première bière.

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lundi 4 janvier 2016

CHARLIE ATTENTAT !

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                       RÉVÉLATIONS ÉTONNANTE SUR L IMPLICATION DE L'ÉLYSÉE





Il y a à peine plus d'un an, un courrier émanant de l'Élysée charge des médias du Maghreb de publier "Chienly Hebdo : Le Pompier-Pyromane de la Maghrébophobie" un brûlot qui  dénonce les prétendus "islamophobie" et "racisme" de Charlie Hebdo, le désormais célèbre journal satirique français ultra gauche. C'est ainsi que des conseillers de Hollande se sont livrés à une véritable incitation à la haine, voire pire quand on connait la barbarie de l'islam radical. La suite, on la connait…



Tout commence le 4 décembre 2013 : le journaliste d'investigation et grand reporter Laurent Léger de Charlie-Hebdo publie "Les gros caprices du conseiller de Hollande" une enquête sur Faouzi Lamdaoui, éminence grise de Hollande, son "couteau suisse, celui sans qui rien ne se fait" dit-on alors au Palais.

Il y dévoile son goût immodéré pour "les joujoux de la République" ainsi que l'affaire Mohamed Belaïd, ce jeune socialiste exploité comme chauffeur à plein temps et non rémunéré de Hollande.  (Une plainte avec constitution de partie civile contre Hollande et Lamdaoui pour "travail dissimulé" et  "menaces et intimidations visant une victime" avait été déposée en mars 2013) Outre son intimité avec le Président socialiste, Lamdaoui, ce Raspoutine franco-algérien du PS qui a "dressé" Hollande (Hollande à l'école de la "falotcratie") et provoquait tant d'admiration de la part des médias algériens comme El Watan, occupe alors la fonction de "conseiller à l'égalité et à la diversité" avant d'être poursuivi par l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) et contraint de se mettre au vert le 3 décembre 2014.

A mi-mandat, Faouzi Lamdaoui est donc le cinquième du cercle rapproché de François Hollande à démissionner, après Jérôme Cahuzac pour fraude fiscale, Kader Arif pour favoritisme, Aquilino Morelle pour conflit d'intérêt et Thomas Thévenoud pour "phobie administrative" !


Dans le même temps, à la rubrique  "Les Unes auxquelles vous avez échappé" du n°1115 du 30 octobre 2013 Charlie parodiait un trac du FN avec une Taubira en singe et au cas où on n'aurait pas compris le message, Charb ajoutait "À force d'associer le nom de Mme Taubira aux mots 'banane' et 'singe', l'extrême droite raciste espère faire passer un slogan raciste, une insulte colonialiste pour une blague populaire."

Il n'empêche, Charlie poursuivra innocemment sa croisade anti-religion, anti-raciste et anti-droite, destinée aux happy few du boboland parisien. Alors que de très lourdes sanctions pénales seront infligées aux auteurs d'autres allusions simiesques, étrangement Taubira ne manifestera pas le moindre agacement vis-à-vis de Charb. Charlie Hebdo soutenant Hollande, rongeait-elle son frein ?

Et c'est ainsi qu'un mois plus tard, le 27 novembre 2013 une riposte cinglante de l'Élysée parvient aux journaux d'Algérie, de Tunisie, du Maroc, et en France aux sites destinés au maghrébins tel Maglor.fr. dont le siège est à Nancy.

Mustapha Saha "sociologue poète" selon l'Huma, ce collaborateur attentionné de l'éminence grise Faouzi Lamdaoui, publie sous le pseudo "Arlette Colin" un brûlot haineux et mensonger contre le journal satirique intitulé "CHIENLY HEBDO : Le Pompier Pyromane de la Maghrébophobie" et dont on ne retrouve qu'une copie d'écran datant 29 novembre 2013 qui a miraculeusement échappé au grand nettoyage de la scène du crime. 

Le harcèlement est à son comble et le 5 décembre 2013, Laurent Léger se fâche. Tout en essayant de disculper Hollande "ce zélé personnage ne perd pas son temps à monter à l'assaut des contempteurs du chef de l'Etat, qui pourtant n'en manque pas", il accuse vertement la Présidence de la République dans son article "Les attaques contre Charlie Hebdo venaient de l'Élysée" :

"Après la publication d'une enquête sur Faouzi Lamdaoui, un conseiller de Hollande, Charlie a été la cible d'articles dans les médias algériens, accusant notre journal des maux les plus délirants. Des articles téléguidés depuis... la présidence de la République ! Révélations..." écrit-il et il démontre.

D'après le LabEurope1, Faouzi Lamdaoui sera convoqué par Pierre-René Lemas secrétaire général de la présidence de la République française (et accessoirement énarque de la célèbre promo Voltaire). Évidemment, Lamdaoui jurera "les yeux dans les yeux" n'être au courant de rien. Or on sait pertinemment dans ce microcosme, que jamais Saha n'aurait pris une quelconque initiative sans son patron !
Que faut-il retenir ?

  • Charlie a été trahi par son propre camp, livré à la vindicte musulmane et par voie de conséquence au sabre islamiste : pour régler leurs comptes, ces mafieux qui gravitent autour de la Présidence ont exploité l'idéologie islamiste au détriment de leur solidarité socialo-marxiste.
  • Le contenu haineux de ce billet émane de l'entourage direct de Hollande, comme l'expliquait par le détail Laurent Léger dans "Les attaques contre Charlie Hebdo venaient de l'Elysée " avant que la rédaction du journal ne soit décimée: la semaine dernière, la preuve est donc arrivée à la rédaction de Charlie. Mustapha Saha, si fier de sa prose, l'avait balancée par mail à un tas de copains, et nous avons fini par récupérer ce texte, finement titre ‘Charlie Hebdo persiste dans son dénigrement raciste'."
  • Le choix machiavélique des supports de diffusion exclusivement maghrébins en Algérie, Tunisie, au Maroc mais également à Nancy sur le site MAGLOR.FR "Média des magrébins du monde, il permet aussi aux Français d'avoir une porte ouverte sur l'actualité maghrébine.", la lâcheté du mail de l'Élysée commençant par la mention: "Confidentiel. A paraître sous un autre nom", et surtout les moyens redoutables dans le soin apporté à la disparition de ces documents témoignent de la nécessité politique de dissimuler la volonté de nuire des collaborateurs élyséens.
  • Pour démultiplier l'impact auprès des musulmans qui ignorent tout de Charlie Hebdo (petit journal qui tire habituellement à 45.000 exemplaires avec 10.000 abonnés), on tait la catho-phobie autrement plus présente et virulente de Charlie et sa judéophobie. Surtout ne minimisons pas le "blasphème" Après tout, Charlie n'est qu'un nid de kafirs* !  Mieux encore pour l'amalgame dont ils savent si bien user et abuser, une couche de "racisme anti-Taubira" fera merveille.
  • Quant à Taubira justement, est-ce à son insu qu'elle figure aux côtés de Lamdaoui  dans l'article incendiaire de l'Élysée ? Aurait-t-elle, elle aussi, trouvé dans cette propagande délétère anti-Charlie à destination des islamistes, l'occasion d'exercer sans en avoir l'air, sa vengeance qu'on sait implacable ? Innombrables sont les questions sur les intentions réelles de cette indépendantiste guyanaise et son maintien à la tête de la Chancellerie malgré les scandales répétitifs.  Il faut savoir que dans cette mafia rose et verte, Sihem Souid est une intime à la fois de Taubira et de Lamdaoui. Elle qui critiquait Valls et sa "cohorte d'islamophobes", s'est distinguée en s'acharnant sur la compagne de Charb, le patron assassiné de Charlie Hebdo, déversant son fiel sur une Jeannette Bougrab terrassée par la douleur.
  • Avec la complicité passive de nombreux juges rouges et la complaisance irresponsable de Taubira, la terreur islamiste est bien armée. Il faut en effet souligner le point commun entre les terroristes Chérif Kouachi (12 victimes), Amedy Coulibaly (6 victimes), Mehdi Nemmouche (4 victimes) ainsi que Mohamed Merah (6 victimes): outre leur parcours islamiste, ce sont "des criminels multirécidivistes qui ont bénéficié pendant toute leur vie du laxisme et des failles béantes de notre justice pénale. Tous les quatre auraient dû être en prison au moment de leurs attentats. Si notre système pénal fonctionnait normalement, toutes les victimes de ces terroristes seraient encore en vie aujourd'hui."comme le démontre ICI Laurence Havel, directrice de l'Institut pour la Justice.

Concernant la "marche républicaine" du dimanche 11 janvier, si l'émotion populaire était sincère... on comprend mieux l'amertume de Laurent Léger rescapé du carnage qui, bien que socialiste, laissait éclater son dégoût : "C'est le bal des faux culs. Je pensais que c'était mieux de ne pas y aller.(...) Je n'avais pas envie de serrer la main des ministres. Je n'en veux pas à Pelloux mais moi je ne l'aurais pas embrassé [Hollande]".

Cahuzac, Arif, Morelle, Thévenoud, et là Lamdaoui avec Saha, Taubira avec Sihem... Hollande démontre une fois de plus son incompétence crasse en s'entourant de gens peu recommandables (c'est un euphémisme).


En désignant ce petit hebdomadaire satirique aux médias musulmans, l'Élysée a sciemment attisé la haine vis-à-vis Charlie Hebdo et préparé le terrain aux assassins. Et le plus incroyable dans ce drame, c'est que ses services de relations publiques ont retourné l'horreur à l'avantage du locataire de l'Élysée : Hollande décroche 21 points au grattage de Charlie Hebdo, la farce continue !"


*Le terme arabe "kafir" désigne le non-musulman "mécréant, incroyant, ingrat, infidèle"


*L'ensemble des sources, documents et copies-d'écran accessibles par liens sur l'enquête, est également rassemblé ICI



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lundi 28 décembre 2015

ISRAËL PALESTINE


                        

                                  Image du Blog mamietitine.centerblog.net

Une mission d’enquête médicale indépendante vient de dresser le bilan des crimes commis délibérément par Israël à Gaza au cours de l’attaque de l’été 2014, baptisée opération « bordure protectrice". Les actes documentés dans l’enquête comprennent l’utilisation de boucliers humains, l’assassinat de civils à bout portant, le ciblage des médecins, et de nombreux autres crimes ainsi que leurs séquelles.
Le rapport, basé sur le travail de terrain et la recherche menée par Physicians for Human Rights-Israel (PHR-Israël), en collaboration avec plusieurs autres organisations médicales et des droits humains, représente un ouvrage volumineux de 237 pages. PHR-Israël, selon ses termes, a « recruté huit experts médicaux internationaux indépendants, non affiliés à des partis israéliens ou palestiniens impliqués dans le conflit, » grands spécialistes dans de nombreux organismes médicaux, de la santé, et les champs des droits humains. Jennifer Leaning, Directrice du département de Santé publique à l’Université de Harvard en charge des question de santé et de droits de l’homme de la population mondiale a été parmi ceux choisis pour superviser le rapport.
L’enquête a également été soutenue par un large éventail d’organisations internationales de premier plan.
Dans son résumé, la mission d’enquête estime qu’au cours des 50 jours qu’a duré l’attaque d’Israël sur Gaza,
• plus de 2100 Palestiniens ont été tués ;
• au moins 70% des personnes tuées étaient des civils ;
• plus de 500 enfants ont été tués ;
• plus de 11 000 ont été blessés ; et
• au moins 100 000 sans-abri ont été faites.
The Electronic Intifada a publié un résumé des conclusions de l’enquête, attirant particulièrement l’attention sur un incident dans le village de Khuzaa, dans lequel l’armée israélienne a tiré sur une foule de civils qui fuyaient le siège d’Israël et portaient des drapeaux blancs tout en criant « paix, paix ». http://electronicintifada.net/blogs/charlotte-silver/investigators-israel-fired-gaza-civilians-carrying-white-flags
Cette attaque, néanmoins, n’est rien en comparaison à celles décrites dans le rapport. PHR-Israël a signalé qu’Israël a fait ce qui suit dans son opération militaire :
• civils utilisés comme boucliers humains ;
• civils abattus à bout portant ;
• non assistance à des enfants mortellement blessés sur le point de mourir, même après que des soldats aient établi un contact visuel avec eux ;
• répétition de frappes consécutives sur un même endroit ("technique dite des robinets doubles »), tuant les survivants blessés et aussi ceux qui tentent de les sauver ;
• Bombardement de cliniques médicales jouant le rôle de refuges pour les civils et les blessés ;
• Hôpitaux « délibérément » attaqués ;
• urgences empêchées d’évacuation médicale, même par des organisations internationales telles que la Croix-Rouge ;
• « nombreuses » équipes médicales tuées et blessées alors qu’elles sont entrain d’évacuer des blessés ;
• refus de permettre aux civils de quitter les zones attaquées ;
• ciblage des voies d’évacuation des civils ;
• ambulances pulvérisées ;
• attaques de civils tentant de fuir les zones sous le feu ;
• battre physiquement des civils ;
• refus de l’accès des civils à l’eau et à la nourriture ;
et plus encore.
Le rapport en outre documente l’utilisation par Israël d’armes non conventionnelles et expérimentales, entraînant des blessures que les médecins locaux caractérisent comme « étranges ou inexplicables" Parmi les armes utilisées, on trouve :
• munitions à fléchettes (que les médecins ont dû extraire chirurgicalement du visage des enfants) ;
• bombes « tonneau explosif », dénommées armes de « Tzefa Shirion », qui sont normalement destinées comme anti-mines, mais ont été larguées sur les civils ;
• ces armes sont soupçonnées d’être des armes DIME, conduisant à des « brûlures inhabituelles » et à des « amputations inhabituelles,« à la peau noire »carbonisée« qui ne sent pas comme de la chair brûlée et donne un »tatouage" noir brûlant autour des souches de cautérisation des amputés ;
• ces armes ont laissé des « puces d’ordinateur » avec des marques comme Sony incorporées comme des éclats d’obus dans le corps des gens ;
• ainsi qu’ « un gaz de type inconnu,« une substance de couleur blanche avec une »odeur d’égout" brûlant la peau et causant des problèmes respiratoires et pouvant être vu et senti jusqu’à 500 mètres.
La mission d’enquête médicale note que la « grande majorité des blessures causant la mort ou nécessitant une hospitalisation ... étaient le résultat d’explosions ou d’écrasements causant des blessures, souvent multiples et complexes. » Près de la moitié des habitants de Gaza interrogés ont été attaqués dans leurs maisons. Des familles entières ont été tuées dans l’attaque.
Le rapport indique que les attaques d’Israël ont été caractérisées par des bombardements lourds et imprévisibles de quartiers civils d’une manière qui ne faisait pas la distinction entre des cibles légitimes et des populations protégées et ont causé des destructions massives de maisons et de biens civils. Ces attaques aveugles par des aéronefs, des drones, de l’artillerie, des chars et des hélicoptères de combat, n’ont que peu de chances d’être le résultat de décisions prises par des soldats ou commandants individuels ; Elles doivent avoir reçu l’approbation du plus haut niveau de commandement, des décideurs dans l’armée et /ou du gouvernement israélien.
Il indique également qu'« il n’y avait pas de lieu sûr et garanti dans toute la bande de Gaza, et il n’y avait pas de voie d’évacuation ». Les experts ont accusé Israël de « violations graves des droits humains internationaux et du droit humanitaire. »
Les séquelles
Les résultats présentés sont basés sur des entretiens approfondis avec des victimes, des témoins, des professionnels de santé et les travailleurs des droits humains, des responsables locaux du gouvernement et des représentants des organisations internationales de santé. Des preuves matérielles légales, médicales, et d’autres ont également été recueillies afin de vérifier scientifiquement ces témoignages oraux.
PHR-Israël a parlé avec 68 patients hospitalisés qui ont été blessés dans les attaques, et inclut les transcriptions de ces discussions dans son rapport. La majorité des habitants de Gaza interviewés après les attentats ont souffert de :
- insomnie,
- flashbacks,
- cauchemars,
- dépression,
- perte de poids,
- perte d’appétit,
- états émotionnels instables
Dans le sillage de l’attaque, les rapports de mission d’enquête montrent :
- la pression et le manque de ressources dans les hôpitaux de Gaza ;
- des problèmes liés au transfert de patients depuis les hôpitaux de Gaza vers l’extérieur de la Bande ;
- déplacement à long terme en raison de la destruction partielle ou totale d’environ 18 000 foyers ;
- dommages à long terme sur la santé psychologique et mentale ;
- et un besoin urgent de services de réadaptation avec des ressources insuffisantes pour y répondre.
Crimes de guerre potentiels
Dans ses recommandations, PHR-Israël et al. lance un appel aux acteurs internationaux, notamment l’ONU, l’UE et les Etats-Unis, de « veiller à ce que les gouvernements d’Israël et l’Egypte permettent et facilitent l’entrée des équipes d’enquête dans la bande de Gaza, y compris des experts en droits humains et en droit international sur les armes », révélant que cela n’est toujours pas le cas des mois après l’offensive.
Israël a empêché les principales organisations des droits humains dans le monde, Amnesty International et Human Rights Watch, d’entrer à Gaza en Août 2014 pour enquêter. Cette mission d’enquête médicale peut être la première enquête indépendante à grande échelle menée à Gaza depuis les attentats de l’été.
PHR-Israël encourage également la communauté internationale à appuyer les enquêtes menées par des groupes de la société civile palestinienne locale dans leurs « efforts pour rassembler des preuves à Gaza, afin de procéder à l’enquête juridique et/ou d’autres mesures, ainsi que de rechercher la justice et/ou de réparation. Il suggère que les preuves présentées dans le rapport pourraient « être utilisées pour les fins de détermination des cas de violation des droits humains internationaux et du droit humanitaire ».
Amnesty International et Human Rights Watch ont accusé Israël d’avoir commis des crimes de guerre au cours de l’été 2014 lors de son attaque sur Gaza. Organisation israélienne des droits humains B’Tselem a montré que la plupart des personnes tuées dans près de 70 attaques d’Israël sur les maisons de Gaza étaient des femmes, les enfants et les personnes âgées, et dit que le ciblage de l’armée israélienne des maisons peut constituer des crimes de guerre.
La Palestine doit rejoindre la Cour Pénale Internationale le 1er Avril 2015. En Janvier 2015, le procureur de la Cour a lancé une enquête préliminaire sur d’éventuels crimes de guerre dans les territoires palestiniens occupés.
Israël et ses alliés américains, qui se réfèrent souvent aux Forces de défense israéliennes comme à « l’armée la plus morale du monde », a conduit certains tels que l’estimé journaliste israélien Gideon Levy, à critiquer ce qu’ils considèrent comme de l’hypocrisie, à la lumière des attaques documentées comme celles-ci. En Juillet 2014, au milieu de l’opération « protection Edge,« l’ambassadeur israélien aux US, Ron Dermer, a insisté pour que les Forces de défense israéliennes soient nommées pour un Prix Nobel de la paix pour la « retenue inimaginable » avec laquelle ils pratiquaient à Gaza et a prétendu qu’Israël avait gagné »l’admiration de la communauté internationale "pour sa prudence. Ce rapport semble indiquer le contraire.

- Source : Ben Norton

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mercredi 23 décembre 2015

VOILA PAR QUI NOUS SOMMES GOUVERNES


            

                                                   
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Manuel Valls, premier ministre, adoubé par le groupe Bilderberg


Manuel Valls, le premier ministre de François Hollande, a été adoubé par le groupe Bilderberg, un des cénacles les plus sélects de l’oligarchie. Ce groupe réunit chaque année des grands dirigeants économiques et des politiques prometteurs. En tant que « socialiste ouvert », M. Valls avait été invité par le groupe Bilderberg, « afin de lui ouvrir les yeux sur certains points ».

Le groupe Bilderberg est un des cénacles les plus sélects par lesquels le régime oligarchique contourne le système démocratique. Banquiers et financiers de haut vol se retrouvent chaque année pour réfléchir ensemble, invitant des responsables politiques prometteurs, dont ils jugent qu’ils partagent leurs avis et leurs intérêts. Le journaliste Bruno Fay avait eu la bonne idée de demander à interviewer le vicomte Etienne Davignon, l’alors président du Comité de direction du groupe Bilderberg. Cette interview très intéressante a été publiée dans son livre Complocratie, paru en 2011. Il a accepté que Reporterre reprenne un passage de cette interview.


Le président du Bilderberg a confiance en Manuel Valls
Bruno Fay
J’interroge maintenant Etienne Davignon sur le choix des invités. (...) Bill Clinton, Lionel Jospin, José Manuel Barroso et tous les autres ont été systématiquement invités l’année précédente de leur élection ou de leur nomination.
« Les choses se passent dans l’autre sens », me répond-il. "Chaque année, on demande aux membres d’identifier les personnalités qui émergent dans leur pays. Par exemple, l’an passé, nous avons demandé à nos amis anglais du Steering Committee de nous donner des noms. Ils nous ont proposé d’inviter George Osborne qui a été depuis nommé chancelier de l’Échiquier dans le cabinet de David Cameron [le premier ministre britannique]. Pourquoi Osborne ? Parce que c’était un homme jeune, prometteur, du Parti conservateur, et que c’est intéressant aussi bien pour lui, que pour nous, de nous rencontrer.
"Pour Clinton, c’est la même chose. Il est venu en 1991, deux ans avant son élection, parce que nos amis démocrates nous avaient dit que c’était un garçon intéressant et sympathique. À l’époque, quand il nous a dit qu’il voulait devenir président des États-Unis, on a tous cru qu’il était dingue.
"Nous invitons deux catégories de personnel politique : ceux qui sont au pouvoir, dont nous aimerions bien connaître leur avis sur les sujets que nous traitons, et ceux qui nous paraissent appartenir à des générations montantes.
« C’est par exemple le cas de Manuel Valls qui nous a paru intéressant en tant que socialiste français ouvert. On n’est pas là pour faire sa promotion, mais il n’est pas exclu que ça lui soit utile et que ça lui ouvre aussi les yeux sur certains points. Ensuite, certains de nos invités ont un destin, mais ce n’est pas de notre fait. Je crois plus à notre vision. »

                                  
                                     
                                              
     
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lundi 7 décembre 2015

ON NOUS CACHE DES VERITES


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MYRET ZAKI  explique « la crise  

Chypre: les épargnants paient à la place des spéculateurs

Une des choses les plus mal comprises, dans la crise chypriote, est sans doute l'essentiel : à savoir sa cause principale, qui n'est autre que la spéculation contre la zone euro. Ce phénomène est si mal identifié, qu'on arrive aujourd'hui à faire passer l'idée qu'il serait légitime d'aller chercher dans les poches des épargnants ce qui a été pris aux banques par la spéculation massive contre la dette souveraine de la zone euro. Or les épargnants locaux n'ont aucune responsabilité dans cette affaire, et un transfert de richesses s'opère des populations vers l'élite sophistiquée, non régulée et non sanctionnée de la finance, en dehors de tout contrôle démocratique.
Les épargnants chypriotes, dont les comptes de plus de 100'000 euros seront potentiellement taxés jusqu'à 50% ou 80%, vont en réalité payer pour compenser ce que des hedge funds ont pillé à la zone euro, trois ans durant. La crise trouve ses origines fin 2009, dans les attaques spéculatives anglo-saxonnes qui ont ciblé de manière concertée la zone euro, et qui ont coulé le pays voisin de Chypre, la Grèce, alors que les banques chypriotes détenaient de grandes quantités de dette grecque, comme l'explique clairement l'agence Standard & Poor's.
L'effondrement de valeur des obligations grecques détenues au bilan des banques de Chypre est bien la cause principale de la crise de solvabilité de ces banques. Ces obligations grecques s'étaient effondrées suite aux paris baissiers virulents des hedge funds, paris directement responsables de la hausse des taux d'intérêt grecs qui a provoqué la strangulation financière d'Athènes. En 2010, sur les 300 milliards de dollars que représentait la dette grecque, on recensait un volume disproportionné de 85 milliards de paris baissiers de hedge funds utilisant des Credit Default Swaps (CDS).
Les porteurs d'obligations grecques, observant ce signal alarmant du marché des CDS, ont à leur tour vendu massivement, provoquant l'effondrement que l'on sait. La détérioration des dettes attaquées des petits pays a ensuite fragilisé les bilans des banques de la zone euro, y compris celles de Chypre.
Entre 2009 et début 2012, des fonds comme Brevan Howard, Caxton Associates et GLG Partners ont gagné des sommes colossales sur ces paris contre la dette en euros. Fin 2011, trois de ces fonds ont généré 3 milliards de dollars en 2 mois seulement, en coulant par exemple la dette portugaise, et leurs gains représentaient la moitié de l'austérité que devra consentir le Portugal en 2013, ou de la somme que doit à présent trouver Chypre pour accéder à l'aide de l'UE.
Pour avoir une idée de tout le pillage qui a eu lieu, il faudrait additionner tout ce qu'ont gagné, en pariant contre l'Europe, les fonds de Paul Tudor Jones, Soros Fund Management, Brigade Capital, Greenlight Capital et SAC Capital Management, mais aussi John Paulson, ainsi que les principales banques intermédiaires sur ces stratégies que sont Goldman Sachs, Bank of America et Barclays. Mais seuls quelques-uns de ces fonds dévoilent leurs stratégies et les profits qu'ils en tirent.
En lisant la presse spécialisée financière, on comprenait tout de suite que les mêmes 5 milliards d'euros que le Portugal demandait aux Portugais d'économiser en 2013 étaient ceux que les fonds spéculatifs avaient raflés en 2011 en dégradant la dette du Portugal et de ses voisins. La totalité des gains arrachés sur le dos des Etats de la zone euro par ces raids baissiers dépasse l'entendement.
Privés de dizaines de milliards par la spéculation qui a fait rage jusqu'à mi-2012 (quand la BCE l'a stoppée par sa politique « bazooka »), les gouvernements ruinés ne peuvent aujourd'hui que se tourner vers leurs populations, non coupables mais captives: les contribuables, les salariés, les retraités et à présent, les épargnants. Et l'ignorance au sujet du mécanisme (certes complexes) d'aspiration des richesses de la zone euro fait le reste..
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Alex Jones dénonce George Soros pour le coup d'État en Ukraine

                                                           
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 Etienne Chouard La Mutinerie :                                                   

Étienne Chouard, né le 21 décembre 19561 à Paris, est un enseignant français, professeur d'économie et de droit dans un lycée à Marseille. Principalement connu comme blogueur, il a bénéficié d'une certaine notoriété en 2005 à l'occasion de la campagne du référendum français sur le traité établissant une constitution pour l'Europe en argumentant pour le « non ».



Depuis lors Étienne Chouard, qui déclare « chercher la cause principale des injustices sociales », étudie différents régimes démocratiques et constitutions. Il défend notamment le système du tirage au sort et soutient qu'une nouvelle assemblée constituante devrait être basée sur cette méthode. Il défend également le référendum d'initiative populaire et soutient que le véritable suffrage universel est le vote direct des lois par les citoyens. Il qualifie l'Union européenne « d'épouvantable piège » qui met en place un « chômage institutionnalisé », et dénonce fréquemment le « sabordage monétaire » que constitue selon lui l'abandon de la création monétaire publique vers les banques privées. Dans une moindre mesure il soutient également l'idée du revenu de base inconditionnel.





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